La psychologie positive, ou psychologie des ressources, permet « d’étudier et de développer les conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus et des groupes ».
Le constat de base est que l’être humain n’a pas une nature fondamentalement mauvaise, ni fondamentalement bonne : chacun de nous peut faire preuve de bonté ou de méchanceté, d’altruisme ou d’égoïsme. Mais il est clairement établi que les motivations altruistes et coopératives sont au moins aussi importantes que les motivations égoïstes dans le comportement social. Et probablement plus. Mais jusque aux années 2000, ce domaine était très peu développé.
La psychologie positive a ainsi pour objectif de développer les compétences positives de l’être humain.
Elle se décline sur les plans personnel, interpersonnel et social.
La psychologie positive sur le plan personnel : un art de vivre avec soi
Les éléments essentiels qu’elle permet de développer sont les capacités à :
- Savourer les émotions positives
- Être « présent » à l’instant
- Utiliser le voyage mental positif dans le temps
- Développer l’optimisme, la capacité d’espoir
- Vivre des états de flow et ainsi nourrir sa motivation
- Donner un sens à sa vie
La psychologie positive interpersonnelle : un art de vivre avec autrui
Les éléments essentiels qu’elle invite à développer sont les capacités à :
- S’entourer d’un soutien social actif
- Vivre les trois composantes de l’empathie
- Reconnaître en soi puis exprimer la gratitude
- Intégrer dans sa vie plus de bienveillance, de compassion, voire de pardon
- Développer la bonté et l’altruisme
La psychologie positive : un instrument de changement social
Ce sont essentiellement :
- L’éducation psycho-positive
- La parentalité positive
- La psychologie des communautés
- Les comportements écocitoyens
- La justice restauratrice
- La réconciliation entre ennemis